mercredi 26 septembre 2007

Bienvenue à Bruxelles

Ca y est, nous avons foulé le sol de Bruxelles, capitale de la Belgique, état en pleine tourmente politique. Après ces quelques jours d'imprégnation ponctués de deux rencontres, nous vous proposons ici un tour d'horizon du contexte belge et bruxellois que nous ornementerons de quelques clichés. Nous vous proposerons très prochainement un petit texte sur la situation politique belge actuelle.
La grand Place (maison des corporation)

Bruxelloise à vélo

Tour d’horizon du contexte belge

La Belgique et l'énergie
La Belgique compte 10,5 millions d’habitants. Ses émissions de gaz à effet de serre sont d’environ 4 t[d’équivalent CO2]/hab/an [France : 2,6 tonnes ; souhaitable : entre 0,5 et 1 tonne).

La Cathédrale Saint-Michel

Sa consommation énergétique était en 2003 de 38 Mtep soit environ 3,5 tep/hab (tonne équivalent pétrole ; 1 tep = 12000 kWh, 1 kWh est par exemple l’énergie consommée par un appareil d’une puissance de 1 kW pendant une heure). En France, elle était de 273 Mtep en 2006 soit 4,5 tep/hab.

A titre comparatif encore, une grande éolienne fournit 300 tep/an. Attention cependant, un habitant belge ne consomme pas 3,5 tep/an, il s’agit de la consommation du territoire (comprenant les activités industrielles, …). Un foyer consomme en moyenne 2 tep/an en Belgique.

37 % de l’énergie consommée est du pétrole, 37 % du gaz et 25 % de l’électricité. L’électricité est produite à environ 55 % par le nucléaire, 29 % par le gaz, 10 % par le charbon, 1% par les énergies renouvelables, le reste provenant de diverses sources.

Vue de la Cathédrale Saint-Michel

Sur la Grand Place


Les institutions belges
Les institutions belges (au cœur de la crise politique actuelle en Belgique) sont composées de plusieurs niveaux. Il est important d’avoir une idée de la répartition de leurs compétences dans le cadre de notre étude. Voici celles qui interviennent dans les décisions concernant les réductions des émissions de gaz à effet de serre :

1 – L’état fédéral : la Belgique

2 – Les 3 régions : Les Flandres, la Wallonie et la région de Bruxelles

3 – Les communes : ex : Anderlecht, la commune d’accueil du projet

[NB : il existe aussi les communauté francophone, néerlandophone et germanophone chargée en particulier de l’enseignement et de la culture]

Quelques explications complémentaires se trouveront dans l’article sur la crise politique belge.

"Claire Aubscur" à la Cathédrale Saint-Michel

Anderlecht
La commune d’Anderlecht (région Bruxelloise) abrite 90 000 habitants pour 1300 employés municipaux. Elle est dirigée par 30 élus constituant le conseil communal (se réunissant une fois par mois). Parmi ces 30 conseillers, 10 ont un statut particulier : le bourgmestre (équivalent d’un maire) et les 9 échevins (qui ont en charge plusieurs cellules parmi les 24 que l’on trouve à Anderlecht).

La mairie d'Anderlecht

Ces dix élus constituent le collège communal qui se réunit une fois par semaine. En début de mandat, le conseil décide de transférer certaines décisions au collège.

Les 24 services communaux

Notre première rencontre à Anderlecht
Nous avons rencontré mardi matin M. Sébastien Coulon. Il est le nouveau responsable énergétique des 160 bâtiments communaux. Son poste a été créé récemment à la suite d’un appel à projet de la région Bruxelloise auquel Anderlecht a répondu. Le projet s’intitule PLAGE (Plan Local d’Action pour la Gestion Energétique) et offrait un financement (500 000 € réparti en 7 communes) aux communes qui mettaient en place un agenda de prise en compte de la question énergétique. L’objectif de la région est que s’instaure dans chaque commune un service « énergie », constitué par une ou plusieurs personnes nouvelles ou déjà en place (comme dans une seconde commune, Ixelles, dont nous avons rencontré aujourd’hui deux acteurs). La première mesure mise en place est la constitution d’un cadastre énergétique. C'est-à-dire une fiche recensant tous les bâtiments communaux et leur consommation énergétique (besoins en chauffage et électricité). C’est un outil indispensable à la gestion énergétique de ces bâtiments car ils permettent l’établissement de priorités, d’objectifs et d’un suivi des résultats. Parfois ils mettent en évidence de mauvais réglages de chaudières, ou des erreurs dans les factures, ce qui permet de faire des économies extrêmement importantes facilement.

Affiche communicative pour des primes attribuées par la région bruxelloise

Si ce programme PLAGE va dans le bon sens, notons tout de même qu’il s’agit uniquement des 160 bâtiments communaux, dont l’amélioration sera très lente et dont la consommation énergétique représente une faible part de la consommation de la commune.

Si vous avez des questions …

lundi 24 septembre 2007

Agir sur le comportemental en milieu défavorisé : exemple de l’action-pilote à Jarville

Le 6 octobre prochain sera lancée la campagne « Défi Energie » à Jarville (Communauté Urbaine du Grand Nancy). Il s’agit d’une campagne de sensibilisation aux économies d’énergie et d’eau qui va durer plus de 3 mois. Elle concerne les habitants d’un quartier dit défavorisé, le quartier de la Californie (800 logements). Il s’agit d’une action innovante proposée et menée par l’association Réciprocités et soutenue entre autres par le Grand Nancy, l’ADEME, l’espace info-énergie, EDF ou encore l’agence de l’eau. Cette action rentre dans le cadre de l’Agenda 21 de la CUGN.

Pour les familles volontaires (80 estimées), l’action consiste en
-
un diagnostic des consommations,
- un suivi régulier et des conseils adaptés afin de limiter les consommations,
- la réparation des fuites
- la remise d’un kit éco (ampoules basse consommation, réducteur de pression, …).

Ces familles s’inscrivent et en retour s’engagent à communiquer les relevés de consommation (compteurs, factures) dont elles disposent. Elles s’engagent aussi à réaliser un certain nombre de gestes simples (5 à choisir dans une liste dans un premiers temps) comme éteindre les appareils en veille, dégivrer leur frigo régulièrement si nécessaire, …


Ceci permettra de réduire leur consommation en ressources (énergie et eau) et ainsi leurs factures. Le suivi sera notamment réalisé par un médiateur embauché spécifiquement par l'association Réciprocité. Il permettra de mettre en évidence notamment l’influence du comportement sur la consommation des ressources, notamment dans des habitations peu rénovées. Les résultats de la campagne seront mesurables dans les prochains mois.

Ce même type d’action a déjà été réalisé à Bruxelles, mais dans un quartier dont les revenus étaient plus confortables. Les réductions de consommation étaient significatives (en moyenne -20% rien que pour l'habitat). Le caractère original de l’action à Jarville provient de l’application du principe à un quartier défavorisé.

Mais vous lecteurs, n’attendez pas d’en avoir une nouvelle preuve, AGISSEZ !

Vous trouverez un lien parmi d'autre qui propose 40 gestes permettant de réaliser des économies d'énergie. Il fait partie du plan éco energie de la région Provence-Alpes-Côtes-d'Azur.

Vue de la fontaine place Stanislas à Nancy

Fin à Nancy

mercredi 19 septembre 2007

Retour chez nous...

Nous voici de retour à Nancy, la patrie de notre école, l'ENSAIA. C'est l'occasion de retrouver des amis, mais aussi de voir la ville, ou plutôt la Communauté Urbaine du Grand Nancy, sous un autre angle. Nous avons appris que cette dernière devenait partenaire financier du projet, pour son "exploitation" future sur le territoire du Grand Nancy (à travers des opérations de sensibilisation et de communication à l'INPL et dans des petites classes notamment).



Nous nous sommes entretenus lundi avec M. Ludovic Entemeyer (que nous connaissions), chargé de mission (Développement Durable) à la Communauté Urbaine du Grand Nancy (CUGN) et avons aperçu aussi M. Philippe Robert, le directeur de cette même Mission Développement Durable. Il en est ressorti quelques initiatives intéressantes et originales réalisées ou envisagées ici sur lesquelles nous allons nous concentrer. Par exemple, la mise en place d'une aide à l'installation de panneaux solaires thermiques retiendra notre attention, tout comme le projet de grande chaudière à bois pour alimenter en chaleur un réseau de chauffage à distance de 5000 équivalents habitant et la valorisation des déchets dans l'usine d'incinération (production de 30 GWh d'électricité et de 80 GWh de chaleur par an).

Il faut savoir qu'ici, l'intérêt pour le développement durable s'est considérablement développé depuis quelques années pour devenir aujourd'hui un facteur de prise de décision déterminant.

La campagne Display® à Nancy
Display® est un outil développé par Energie-Cités qui permet d'afficher de façon volontaire les performances énergétiques des bâtiments publics. Tout d'abord, il permet de calculer aisément ces performances (émissions de CO2, consommation énergétique, consommation d'eau). Il classe ensuite le bâtiment en fonction de sa nature (hôtel de ville, hangar de services techniques, ...) pour chacune de ces performances. Ce classement attribue trois notes (A, B, ... jusqu'à G) de performance. Le principe de la campagne est ensuite d'afficher ces performances afin d'en faire profiter les citoyens. Le but n'étant pas de louer les bons élèves et de lapider les moins bons, mais d'afficher les progrès effectués avec les raisons de ces progrès (exemple : réparation d'une fuite d'eau, réglage d'une chaudière, ...) afin de sensibiliser les habitants. Ceci permet aussi d'inciter à améliorer les performances des bâtiments.

Exemple d'affichage des performances à Leicester


Cette campagne est éuropéenne et de nombreuses villes l'ont déjà adoptée, notamment en France (Rennes, Saint-Etienne, Carhaix, ...). Elle précède l'application d'une directive européenne qui rendra obligatoire cet affichage. Cette application bénéficiera alors du retour d'expérience de la campagne Display®.

La CUGN, membre d'Energie-Cités, a utilisé cet outil pour calculer les performances de ses bâtiments. Cependant, le principal intérêt de la campagne n'est pas développé, puisque il n'y a aucun affichage. Il semble difficile dans certaines villes de convaincre les politiques d'afficher de mauvaises performances...



jeudi 13 septembre 2007

Rieselfeld et Vauban, deux quartiers "Star"

Hier, nous avons retrouvé Peter Shilken (de l'association Energie-Cités) qui a eu la gentillesse de visiter avec nous le quartier Vauban. Avant d'en dire plus sur ce dernier, il faut savoir que c'est un quartier star, car célèbre dans le monde entier. Plusieurs groupes de visiteurs de plusieurs continents le fréquentent chaque jour, et ce toute l'année ! Ceci pose d'ailleurs parfois problème, puisque certains visiteurs ne respectent pas la propriété privée... L'association Energie-Cités propose des Study-tour à ses adhérents (des villes principalement rappelons-le). Ce sont des visites guidées de cités sur le thème de l'énergie. La ville de Freiburg est de loin la destination la plus fréquemment demandée et c'est notamment pour ces deux quartiers. C'est alors Peter qui se charge d'organiser la visite.

Pourquoi ce quartier est-il célèbre ?
Il s'agit d'un quartier-pilote, à basse consommation d'énergie qui regroupe plusieurs procédés et architectures innovants en matière d'habitat durable.

Petit historique
Là où se trouve le quartier, se dressait depuis plusieurs siècles une caserne de militaires. Construite par l'armée française (architecture Vauban), elle fut occupée à tour de rôle par les armées allemandes et françaises. La dernière reconstruction date de 1937, par l'armée française qui ne la quitta qu'en 1992!
La ville de Freiburg a alors racheté le terrain à l'Etat fédéral à prix d'or (43 Millions de DM) afin d'en faire un quartier-pilote proche du centre-ville. Afin de répondre à la forte demande en logement, la ville à souhaité créer un quartier pouvant abriter 5 000 habitants (avec une forte mixité sociale), tout en créant 600 emplois et avec les objectifs suivants :
- un habitat à basse consommation d'énergie
- réduire au maximum l'utilisation de la voiture
- garantir un confort de vie élevé dans le quartier

Pour atteindre ces objectifs, la ville a élaboré un cahier des charges strict concernant la construction des logements et l'urbanisme qui devait être respecté par les acheteurs de chaque terrain à bâtir (puisque la ville revend tous ses terrains de façon réfléchie). Par exemple,
- la consommation énergétique pour les besoins en eau chaude sanitaire et en chauffage ne doit pas excéder 65 kWh/m²/an
- 2/3 des habitations ne disposent pas d'espace pour un parking individuel devant la maison (il en découle une interdiction de stationner longtemps dans les rues concernées)
- la hauteur des habitations ne doit pas excéder 13 m (afin d'éviter les effets d'ombrage d'un bâtiment sur l'autre)
- les rues doivent être organisées en "U" et un espace vert doit être implanté régulièrement entre ces "U"
- chaque habitation doit être raccordée au réseau de chauffage urbain
- certains rez-de-chaussée de l'artère principale du quartier sont réservés à l'implantation de commerces

Aujourd'hui, le quartier est pour une grande partie terminé, mais des travaux sont encore réalisés. Selon les motivations des nouveaux propritaires des terrains, divers types d'habitat ont été construits. Le but n'étant pas ici de décrire en détail le quartier, nous avons fait une sélection d'image pour en expliquer quelques grandes lignes.


Une maison passive (détenue par un groupement d'achat formé par plusieurs famille), la consommation pour le chauffage est alors 15 kWh/m²/an



Immeuble construit par un promotteur, le cahier des charge est alors strictement appliqué, mais rien de plus n'est fait.


Peu de voiture dans les rues (en U)

... du coup, deux garages (ici un) ont été construits


Le tram dessert bien le quartier et se rend au centre-ville en 15 minutes
La politique de mobilité (proximité des écoles et commerce, difficultés pour se garer, transports en commun efficace, promotion du vélo, ...) est plutôt efficace : 1 habitant sur 10 possède une voiture ici, contre 1/2 à Freiburg (environ) et encore plus dans l'ensemble de l'Allemagne.


L'architecture des bâtiments est bien souvent peu conventionnelle


Le lotissement à Energie +, un ensemble d'habitation dont la consommation d'énergie est très faible et dont les panneaux photovoltaïques situés sur le toits produisent de l'électricité. Ce coin de Vauban en est l'une des principales attractions.

Quelques défauts :
- La mixité sociale n'est pas obtenue (en partie de part le faible nombre de logements locatifs), on retrouve là-bas surtout des familles à enfants en bas âge à revenu plutôt élevé, mais des efforts sont réalisés.

Nous ne nous étendrons pas sur le quartier Riselfeld, mais le principe est un peu le même. Deux fois plus d'habitants y sont attendus et les travaux sont nombreux. Ce quartier se situe à la porte de la ville, collé à une réserve naturelle.


mercredi 12 septembre 2007

Joyeux anniversaire, Laure

Voilà, ça devait arriver, Laure a obtenu ses 22 ans, plus tôt que prévu encore cette année… A cette allure, je me demande si j’arriverai à avoir 23 ans avant elle. Pour fêter ça, nous avons rendez-vous avec Peter Shilken d’Energie Cités avec qui nous allons notamment visiter le quartier Vauban (début de la construction en 1992). Un quartier de 6000 habitants (quand il sera terminé) ou la durabilité est un maître-mot.

Il nous reste à souhaiter : Bonne journée Laure (et les autres)

lundi 10 septembre 2007

Freiburg, good morning

Un week-end chez Mathias (étudiant en fin de maîtrise de chimie macromoléculaire) nous a permis de nous introduire dans son université et d’y trouver un « bureau » (et d’y passer quelques heures que nous ne comptons pas). Ce fut aussi l’occasion dimanche de jeter un coup d’œil sur la grande forêt noire (60 km fois 200 km) auprès d’un lac prénommé Schluchsee et enfin, le soir, de partager avec Mathias et son amie Anne quelques pizzas maison devant le film « un été meurtrier » (en français s’il vous plaît).

Lundi, troisième point de chute à Freiburg, chez Veek. Très bien accueillis, nous continuons nos rencontres. Le rythme des rendez-vous est ici moins soutenu qu’à Martigny, mais la ville est très riche en enseignements. Nous avons observé que les outils de communication sur la politique énergétique (production, économie, formation, transport, …) de la ville sont très nombreux et complets. La « littérature » est donc fournie et nous renseigne énormément.

Un champ de bicyclettes sur votre gauche


Un tramway à bonnets d'âne sur votre droite


Nous avons cherché à dégager quelques spécificités liées à la création d’un pôle à Freiburg. Il s’agit d’une zone d’activité pour l’exploitation de l’énergie solaire (recherche, production, formation, marketing, business…). Après avoir étudié la campagne de communication internationale menée par Freiburg, nous allons essayer d’approfondir les points suivants durant le reste de la semaine :

- l’intérêt de la création d’un pôle (notion de spécialité)

- les modalités de partenariats public/privé dans le cadre du développement des énergies renouvelables

- quels sont les perspectives de l’exploitation de l’énergie solaire ?

En outre, nous irons visiter les quartiers « basse consommation » (Vauban et Rieselfeld représentant 18 000 habitants) et nous irons à la rencontre de la population pour recueillir quelques témoignages d’habitants (notamment dans ces quartiers).

Das Ende – The end – Fin

mercredi 5 septembre 2007

L'arrivée (die Ankunft) à Freiburg en Allemagne

Après quelques heures de train bien matinales, nous sommes arrivés hier à Freiburg.

Il ne nous fallut que peu de temps pour trouver l’appartement de Heike (et notre allemand). Après un accueil très chaleureux, nous avons pu commencer à prendre nos marques dans cette nouvelle ville. Avec notre sens de l’observation affûté nous avons vite remarqué le grand nombre d’usagers du tramway et des bicyclettes, ainsi que l’élégante distinction de cette ville.


Ce matin, nous avons rencontré Thomas Dresel, responsable de la SolarRegion Freiburg. En tant que premier interlocuteur à Freiburg, il nous a offert lors de cette discussion un panorama de la question énergétique et de son contexte à Freiburg.

Petit historique :
En l’an 2000, lors de l’exposition nationale de Hanovre, certaines villes allemandes ont pu présenter leurs projets innovants. La ville de Freiburg présenta son projet de développement de l’énergie solaire à travers ses sept aspects, sous l’appellation « SolarRegion Freiburg ». Au regard de son succès, la ville a dédié un service à la promotion de son activité dans le domaine de l’énergie solaire. L’appellation « SolarRegion » constitue ainsi aujourd’hui l’image de marque de la ville.

Cela permet de rendre la région de Freiburg attractive au monde entier (prospectus édités en japonais, anglais, français, italien…).

Dans le domaine de l’environnement, la ville poursuit quatre grands objectifs :

  • "sortir du nucléaire"
  • réduire les pollutions (pluies acides, métaux lourds…)
  • préserver les ressources énergétiques naturelles (charbon, pétrole, gaz)
  • lutter contre le réchauffement climatique

Trois stratégies ont été adoptées afin d’approcher ces objectifs :

  • réduire la consommation énergétique
  • développer l’utilisation de la cogénération

promouvoir les énergies renouvelables

La modification des comportements de consommation énergétique par les particuliers et les entreprises est très difficile à obtenir. Néanmoins, des résultats sont visibles. Par exemple, la politique de mobilité incitatrice a permis à la ville d’être l’une des seules à ne pas voir augmenter le nombre des voitures qui y circulent (..!).

Au risque d’être parfois un peu radicale…


Le développement des énergies renouvelables permet de produire l’équivalent de 4 % de l’électricité qu’elle consomme dont la moitié grâce aux éoliennes, soit moins de 2 % au total par les panneaux photovoltaïques. Ceci n’est pas considérable. Le projet de la ville est d’augmenter à 10 % la part des énergies renouvelables d’ici 2010 (en valorisant la biomasse et le solaire).

La généralisation de la cogénération constitue le meilleur résultat obtenu par la ville. Elle permet en effet une diminution de 50% des émissions de CO2 là où elle est utilisée.

Ce soir, nous préparons à manger pour Heike et sa fille. Nous avons pu goûter avec elle un vin du coin hier soir tout en discutant sympathiquement.